De Nicolas Feuz
Slatkine & Cie
Lu en juillet 2018
Résumé :
Plusieurs meurtres s’enchaînent dans la ville de Neuchâtel, la police soupçonne “Le Vénitien”, parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Le magistrat Jemsen et sa greffière vont tout mettre en oeuvre pour arrêter ce tueur en série tout en démantelant un réseau mafieux.
Avis de NéLie :
Sous la plume de Nicolas Feuz on ne s’ennuie pas, un polar bien ficelé au rythme soutenu où les chapitres défilent à 200 à l’heure, nous constatons que l’écrivain connaît bien son sujet. La ville de Neuchâtel, nous ouvre ses bras du côté sombre ce qui nous donne pas franchement envie d’aller y faire un tour 🙂 et qui égratigne notre belle Suisse.
Les personnages sont attachants, les descriptions sont des plus réalistes ce qui nous laisse un goût amer de vérité. Nous avons perçu un changement dans l’écriture qui est plus fluide, est-ce le fait de ne plus s‘auto-éditer mais d’avoir signé avec les Editions Slatkine ? ce qui est plus que réjouissant pour la suite où nous retrouverons certains protagonistes en 2019 et nous met en joie.
!! Attention certaines scènes du livre peuvent choquer les âmes sensibles !!
NICOLAS FEUZ EN TROIS QUESTIONS
Quel ont été les changements pour vous dans le processus d’écriture de ce roman depuis que vous avez signé avec les Editions Slatkine ?
Avec mes précédents romans autoédités, j’avais quelques relecteurs et correcteurs, mais leur travail se limitait essentiellement à l’orthographe, la grammaire et la syntaxe. Par rapport à l’histoire, je bénéficiais de quelques conseils de leur part, que je suivais ou non. Avec Slatkine & Cie, la nouveauté pour moi a été un aller-retour régulier du manuscrit, avec des propositions de modifications plus profondes, notamment au niveau de la tournure française des phrases et du rythme. L’éditeur m’a, par exemple, suggéré de biffer un chapitre entier (ce sont de courts chapitres ; il y en a 83 au total). Cela m’a surpris au départ, mais il s’est avéré que c’était finalement une bonne idée s’agissant du rythme. En revanche, l’éditeur n’a pas touché à l’histoire, au scénario.
En 2019, nous allons retrouver certains personnages avec une nouvelle enquête ? ou une suite de l’intrigue du miroir des âmes ?
Je présenterais ce second tome comme une nouvelle enquête avec les mêmes personnages, plutôt qu’une suite, car l’intrigue du Miroir des âmes est close. Je viens de rédiger les trois quarts du premier jet de cette suite et je vais me rendre très prochainement quatre jours en Corse pour opérer des vérifications sur le terrain.
On aimerait savoir combien de pourcentage de vérité se cache dans votre histoire ?
Il est difficile d’évoquer un pourcentage de vérité, comme il est délicat de donner des exemples concrets pour ne pas spolier l’histoire. Je dirais simplement que le texte a été relu, corrigé et approuvé par trois policiers en fonction : un spécialiste de l’infiltration (formateur romand et lui-même personne de contact ou coverman), un spécialiste du renseignement (terrorisme et hooliganisme) et un spécialiste des réseaux albanais de prostitution. Maintenant, à ce jour, aucune bombe n’a encore explosé en plein centre-ville de Neuchâtel…